Une femme peint un pot en céramique lors d'un atelier artistique.

[Irene Lamadrid]

Maria Preta n’est pas seulement le nom d’un petit fruit noir né dans la forêt amazonienne — c’est aussi celui des gracieuses et rondes figures féminines qui incarnent des femmes de toutes tailles, de tous regards et de toutes personnalités, toujours vêtues de couleurs et de formes évoquant la tropicalité, la fête et la joie du Brésil.

Elles naissent en 2004, dans un atelier du quartier Vila Nova Conceição, à São Paulo. L’artiste Irene Lamadrid, plasticienne mexicaine passionnée par la diversité des matériaux et des techniques, découvre un jour dans son atelier une grande calebasse au caractère singulier. En la contemplant, elle sent qu’elle doit prendre vie — ses pinceaux et ses couleurs se mettent à l’œuvre pour révéler une première forme féminine, au regard curieux et joyeux. Séduite par le résultat, Irene la baptise Maria Preta : sa peau sombre, sa forme ronde et son identité tropicale et féminine ne pouvaient porter un autre nom.

Au fil des années, Irene transforme les robes de ses créations en véritables toiles, ornées de motifs inspirés du Brésil : le célèbre calçadão de Rio, les feuillages amazoniens, les plumes d’oiseaux et les formes de la nature.

Sa trajectoire internationale enrichit sa vision artistique : au Mexique, elle s’imprègne de la richesse des couleurs et des textures ; à Portland (Oregon), elle participe à la vie artistique des galeries du Pearl District ; en Australie, elle s’inspire de l’art aborigène et de sa puissance symbolique.

De retour au Brésil, toutes ces influences se fondent dans l’univers poétique et coloré de Maria Preta, où chaque œuvre incarne la célébration de la femme, de la couleur et de la vie.

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